Oboro Tsukiyo
A Akemi, une amie japonaise, laquelle vit à Tokyo avec son époux (un breton nord-Finistérien), j’ai demandé de traduire le haïku suivant : Lune sous la brume il a versé le thé vert dans un bol de jade
A Akemi, une amie japonaise, laquelle vit à Tokyo avec son époux (un breton nord-Finistérien), j’ai demandé de traduire le haïku suivant : Lune sous la brume il a versé le thé vert dans un bol de jade
Bouillie de pétales jardin sans parfum la rue camélias du soir
Près d’une salière un moineau émiette un morceau de frite
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Brindille insolente persévère la tourterelle à braver les branches
Autour du bambou les haricots tournoient jusqu’à étourdir
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À l’abri dans l’anse petit rocher barbotant museau gris du phoque
Cri de chouette effraie les étourneaux quittent l’arbre retournent vers l’arbre
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Chassant quelques feuilles pour écrire sur la terre mes stupidités
Sur le macadam les centimes de l’automne peu à peu billets
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Devenu débris parmi les feuilles du fleuve l’arc-en-ciel
Deux poèmes rédigés sur le thème de l’automne ; Le premier se distingue par son approche techniquement plus conforme aux rigueurs japonaises tandis que le second use d’une tournure plus propre à la poésie occidentale. Chez l’un
La capuche humide, laissant de fortes bourrasques heurter mon épaule
La transparence des fenouils nous invite à mieux cerner deux craves
File, étoile ! Ouessant le soir du quinze août l’araignée compte ses gouttes
Toile d’araignée attrapés frelons et plumes même les sanglots
Vos reflexions